Tour de France des expériences d\'éducation autrement

Tour de France des expériences d\'éducation autrement

Place des associations d'éducation populaire et des mouvements pédagogiques

        Je suis convaincue que les mouvements pédagogiques et les associations d'éducation populaire ont leur place dans les débats sur l'éducation en général. Mais quelle place ? Ils ont une approche très particulière de l'éducation et pourrait enrichir la vision des enseignants, des parents, des universitaires, des élus ... en s'inscrivant eux aussi en partenaires privilégiés de l'école.

A l'école de l'API (privée, pédagogie institutionnelle), l'appartenance au mouvement de pédagogie institutionnelle (PI) est claire de part l'implication des différents membres de l'école. Qu'ils soient membres actifs de groupes de réflexion ou participants à des stages, des colloques ou autres évènements, le mouvement pédagogique de la PI leur apporte des espaces pour prendre du recul, s'interroger sur leurs pratiques et continuer à expérimenter. De plus, lors de leurs week-ends de travail, ils sont accompagnés par Catherine Pochet du groupe AVPI.

A l'école Michael (privée, Steiner), on se pose la question de l'implication dans le réseau  Steiner. Un colloque à Lyon et seulement deux participants de la fameuse école strasbourgeoise. Est-ce de l'énergie perdue que de prendre le temps de s'investir dans le réseau des écoles Steiner ? La question est posée lors de la réunion pédagogique suivante.

A l'école Curie (publique, Freinet), on peut trouver de nombreuses publications de l'ICEM (Institut Coopératif de l'Ecole Moderne-Pédagogie Freinet), des enseignants abonnés à la revue le Nouvel Educateur (revue de l'ICEM), des classes affiliées à l'OCCE (Office Central de la Coopération à l'Ecole) ... Certains amateurs de la pédagogie institutionnelle ont auusi participé à des stages.

A l'école Calas-Dupont (publique, cycles), il nous faut faire un détour par la genèse du projet. Lorsque l'école est fermée et que deux inspecteurs proches de la retraite décident de lancer "un projet utopique", une quarantaine de personnes se retrouvent pendant un an pour travailler sur l'idée d'un écollège (école-collège). Parmi aux, des enseignants, directeurs, universitaires, membres de mouvements pédagogiques (CEMEA, Francas ...) et d'associations d'éducation populaire (Ligue de l'enseignement ...). Aujourd'hui, quatre ans après, les classes sont affiliées à l'OCCE, mais des désaccords sur certains principes pourraient faire l'objet d'un retrait. La personne qui travaille à la BCDI est fait vivre ce lieu pour les classes, mais aussi pour les familles, est embauché par une association de réflexion pédagogique. Les Francas ont passé un contrat avec la mairie et ce sont eux qui s'occupent du CLAE (Centre de Loisirs Attaché à l'Ecole) associatif en primaire. Le CLAE et l'école partagent les mêmes locaux, travaillent ensemble à un projet d'accueil cohérent de l'enfant sur toute la durée de la journée, mais n'ont pas de véritables échanges pédagogiques. Enfin, l'implication de trois enseignants au sein des CEMEA favorise un lien évident avec l'école. Mais lors de la mise en place du projet, l'équipe éducative s'attendait à un appui, un soutien, un accompagnement ... qui, lui, est encore à inventer.

A l'école Decroly (publique, Decroly), le seul lien avec les autres écoles pratiquant la même pédagogie est la participation aux journées portes-ouvertes de l'école privée Decroly de Bruxelles ou celle de Barcelone.

 



13/01/2010
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