Ecole publique Freinet et pédagogie institutionnelle
L'équipe enseignante, qui s'était presque totalement renouvelée lors de la fusion, ne s'est stabilisée qu'en 2001 et cette stabilité reste fragile, en raison de la réelle difficulté d'enseigner dans cette école. Le nombre de classes de l'école n'a cessé de chuter depuis 5 ans, passant de 18 classesà 13, soit une classe par an.
La première directrice, nommée après la fusion n'est resté qu'un an, en raison de la différence de salaire (indemnités municipales) entre Bobigny et la ville dont elle était issue, dans laquelle elle est retournée. La suivante est restée deux ans, car elle était en âge d'être retraitée.
Une nouvelle directrice a été nommée sur l'école, avec 9 des treizes enseignants en septembre 2000. L'école, frappée par une histoire de pédophilie en 1999, était très traumatisée, dans ses relations aux parents, comme avec les élèves.
L'arrivée de ces jeunes enseignants, manquant de formation, mais pas d'enthousiasme, ni de dévouement, a permis de trouver un nouveau souffle. La nouvelle directrice, après avoir été 6 ans directrice d'une école maternelle, après avoir participé à différents projets pédagogiques d'équipe nourris de la réflexion de l'AFL et du mouvement Freinet, s'est engagée à rester plusieurs années, pour améliorer sensiblement les résultats des élèves, l'ambiance du lieu, par la stabilisation de l'équipe enseignante autour d'un projet d'équipe sur l'apprentissage en méthode naturelle et le travail sur projet, avec l'aide du GEPEM (Groupe de l'Est Parisien de l'Ecole Moderne)
http://www.freinet.org/icem/innovation/document/projet-curie.htm